« Through The looking glass, i see your Heart, i see your soul, i see you. »
J'observais tour à tour chacune des participations des trois membres autours de ma table, chacun proposait une solution et aucune n'était à mettre de coté tant et si bien que je notais et gravais chacun de ces éléments précieux dans ma cervelle déjà bien remplie.
Sivir était humaine et ne comprenait pas tout ce qui semblait se passer, cependant je ne pus retenir un petit sourire narquois et bienfaiteur lorsque Poséidon la remit doucement à sa place. Ce dieu avait vraiment un problème avec la gente féminine, s'il s'était entretenu avec l'autre ase, Sigmund à la place de cette femme, je n'aurais su parier sur sa survie.
Et face à cela je du cacher un léger fou-rire en le camouflant derrière une petite quinte de toux, il fallait tout de même se méfier de l'eau qui dort!

Face à la question de mon oncle, je rebondissais immédiatement en lui montrant la carte noire de Némésis.


Bien sur, il y avait toujours Isis, Kanon et cette Lyfia sur place, mais je laissais tout le loisir à Loki de connaître leurs agissements et leurs emplacement en temps prévu. Dalleur ce dernier ne tarda pas a avouer connaître notre ennemie et cela était parfait, je n'avais donc pas à lui souffler toutes les nuances de ses capacités pouvant mener à notre perte, ni ses façons quelques peu déstabilisantes de venir à bout de n'importe quel homme... Moi le premier.

Suite à cette pensée, mon visage vira à une violente couleur pivoine pendant que les trois autres étaient tournés vers Sivir, Loki lui cédait une parcelle de ces pouvoirs, mais diantre pourquoi donc? Je réfléchissais, elle devait se réfugier à l'intérieur pour tuer le mal qui s'y trouvait, un peu plus de cosmos et de manipulation cosmique ne lui ferait donc en effet pas de mal.
J'inclinais mon visage également, qu'elle ait donc autant de pouvoir que nous trois, cela ne me gênait nullement. Pourvue que la fourberie et les talents d'illusions de sa divinité de l'influence pas durant notre guerre.



Achevais-je en me dirigeant vers l'une de mes suivantes qui vint vers moi rapidement, une lettre, un parchemin et un curieux artéfact, une sphère dorée en main.



Elle exécuta une courbette et je me retrouvais avec les trois ustensiles en main, les posant sur la table, je fis monter doucement mon cosmos et l'artefact mystérieux se transformait, la sphère s'ouvrit laissant une plume et un encrier commencer à gratter quelques mots d’Égyptiens ancien sur le parchemin, au fur et à mesure de l'écrit, l'encre s'estompait, ne laissant plus aucune trace sur le papier.



J'hésitais, lançant un regard à Sivir, puis commençant à faire les cent pas, ajoutais:



Je tournais sur moi même en prenant mon menton dans une main, songeur pour donner les mots justes et les places attitrés de chacun.



Le grattement persistant de la plume acheva sa courbe avant de se remettre dans la sphère et de reprendre sa position d'origine. Quelques secondes après l'écrit, les traces d'écrits disparurent, comme si le papier était vierge.



Je mis un poing devant moi, au milieu de la table, espérant qu'ils mettent la leur sur la mienne, en gage d'alliance pour cette guerre.



Une fois cette fraternité créer, je tournais les talons et allait me préparer pour aller au port d'Alexandrie préparer les flottes et les armées afin de contrer cette maudite invasion.

« Through The looking glass, i see your Heart, i see your soul, i see you. »

J'avais quitté la table, laissant mon oncle ainsi que Loki et la douce Sivir se préparer à notre future attaque permettant de sauver Asgard, je m'étais rapidement redirigé vers Alexandrie, la tour de la sagesse éternelle gardait bien des secrets qui ne demandaient qu'à être découvert.
Volant jusqu'au dernier étage, un étage surplombant les reflets d'une lune étincelante, ouvert sur le monde et bercé par le chant des vagues caressant les littoraux, je m'asseyais quelques instants dans l'une de mes chaises d'osier, humble mais fragile tout en laissant mon regard chercher quelque chose.

Il y avait plusieurs parchemins que j'avais écris, relatant les actes de chacun, la bibliothèque des héros regorgeaient de récits de la vie et de l'existence de chacun des élus du cosmos encore présent dans ce monde: Les messagers l'avaient fait pour moi et je me perdais à chaque fois dans la lecture de leur existence. Mélangeant parfois rire et larmes avec leur passé, j'adorais les histoires et voyager au travers d'elles.
Sur le mur en face de cette petite bibliothèques, se dressait un coffre recouvert de poussière, caché et voilé par un tableau exquis ou milles oiseaux prenaient leurs envols, très vieux cadeau de mon oncle Hadès il y a des temps immémoriaux.

Je me relevais et poussais la peinture pour me saisir de cet écrin, découvrant encore une fois avec surprise la ténacité du verrou que j'avais fais construire il y a bien longtemps. le coffret était argenté et rougeoyait d'un éclat magnifique, avec nostalgie, je déclenchait le verrou avec mon cosmos et immédiatement il s'ouvrit.

Un coussin d'un bleu royale, en velours fit découvrir quelques artéfacts mystérieux que seuls les divinités les plus sage et curieuses pouvaient nommes.
Dans cet écrin, les sept ornements djinn reposaient, brillant d'une lueur mystérieuse. Un sourire léger étirait mes lèvres face à cette pleine nostalgie, je m'étais fais passé il y a bien des années pour le brigand, voleur et aventurier Sinbad, devenant le fervent vainqueur des sept donjons légendaires afin d'acquérir les septs merveilles djinn, ces sept merveilles je les avais conquis afin qu'à partir d'elles, Héphaïstos me créer une armure, je n'en voulais nulle autre depuis la possession de ces bijoux, six résidaient dans mon écrin, la septième, était accrochée solidement sur l'un de mes murs également, juxtaposé aux parchemins. Un sort runique que j'avais gravé me permettais de la garder ici, entreposé entre quatre murs sans risquer son vol. bien qu ele vol d'un tel artefact m'aurais plutot fais rire qu'autre chose.

Une bague, un bracelet, une boucle d'oreille ronde, un collier lourds, un diadème, une ceinture et ... cette dite épée accrochée au mur.
A la façon d'un vieil habitué, je pris le temps d'enfiler chacun de ces bijoux, sentant légèrement un cosmos venir à moi, je baisais légèrement mon cosmos pour ne pas l'effrayer et la faire venir, évitant ainsi toutes hostilités.

Je pris rapidement mon épée et l'installa dans un étuis prévu à cet effet, la clouant contre ma ceinture Djinn, je volais littéralement vers le port à la rencontre de ces premiers bateaux qui venaient d'arriver chez moi.
Eh bien, elle ne se faisait pas attendre au moins. Les bras croisés, le torse bombé, j'attendais qu'elle face son apparition, malheureusement pour elle je n'avais pas beaucoup de temps à lui consacrer, ni de table ni d'artéfact à lui céder pour lui souhaiter la bienvenue.
En temps de guerre il fallait faire avec ce que l'on avait et mes érudits derrière moi, s'acharnaient à donner les dernières directives aux jeunes messagers et assassins qui allaient m'accompagner.

Un sourire frais accueillait Artémis, cette robe lui sciait autant que ce nouveau corps d'emprunt et si je n'avais pas été si pressé par le temps, je l'aurais sans aucun doute complimenté sur ses choix pour apparaître.



J'étais un homme on ne me referais pas. Je lui glissais quand même ce petit compliment en espérant tout de même, avant de lui décrocher un clin d'oeil et de décroiser les bras et de signer un avis qu'un de mes messagers m'avais jeté sur le tas, je ne pris même pas le temps de râler, barrant toute la feuille d'une large écriture avant de le laisser se débrouiller. Cela aurait été une signature pour mon envoi directe en enfer, je ne l'aurais même pas su en vrai.



Un petit rictus amusé s'empara de mon visage.
Il y a bien quelques années j'avais déjà ouvert et pénétré dans le monde des némésis, faisant ainsi découvrir un nouveau monde avec de nouvelles façons de vivre pour eux, j'avais embrasé leur espoirs ainsi que leur harangue de vivre quelque chose de meilleur, la flamme de la conquête et du renouveau, je leur avais apporté sans crier gare.
J'étais jeune à l'époque, je venais tout juste de récupérer mon corps d'emprunt et je ne connaissais pas encore mes limites, Isis m'avait interdite de retourner en Olympe, mais j'avais souf de découverte et de voyage.

Alors j'avais découvert ce portail, l'avais emprunté, avais fais quelques rencontres peu fortuites, avais également parsemé ma curiosité et mes espoirs un peu fou là-bas. C'était une grossière erreur; bien que je ne m'en étais pas rendu compte sur le coup.



Les deux questions étaient plausibles, mais toujorsu avec un calme olympien, je faisais fac eà Artémis, sans bouger même le petit orteille, si jamais je brûlais mon cosmos trop vite, mes affaires djinn risquaient de me mettre mon armure et je ne voulais pas effrayer Artémis, je ne voulais pas qu'elle me voit portant l'armure des sept merveilles du monde. elle me conférait l'aspect humain, mais avec des nuances draconiques et des reflets d'oiseaux, assez bizarre à vrai dire, mais retoutable.



Allons donc, qu'elle parle, je suis peut être malicieux, mais point devin.

Spoiler:

hermès actuellement avec ses affaires djinn

« Through The looking glass, i see your Heart, i see your soul, i see you. »
Ma grande soeur avait l'air quelque peu perturbée par mes discours, je n'y avais pas été avec le revers de la main, diplomate et intelligente comme elle l'était, ce qui n'était pas le cas d'une autre de nos connaissances, elle comprit très rapidement que j'étais en urgence.
Elle prit alors les devants et me parla de ses suspicions, ses inquiétudes et bien sur, de ces Némésis, c'était un sujet d'actualité que j'avais mentionné, il était donc normal qu'elle m'ouvre ainsi son coeur et ses pensées pleines de sagesses pour échanger quelques palabres avec moi.

Tranchant net dans les paroles d'Artémis, plus rapide qu'une flèche qu'elle aurait lancé contre l’odieux Actéon, il ajouta dans un soupire:



Sous entendant que même si j'avais kidnappé cette dernière, ma propre soeur de la sagesse et de la guerre justicière, je l'avais fais pour son bien, évitant ainsi qu'elle se fasse tuer par Arès, pourchasser par les Némésis ou encore torturée par Loki et bien d'autres.
J'étais un homme, une divinité qui réfléchissais par la malice et non l’intellect, je suis d'action et non de palabres, ce qui me prévaudra justice en temps voulu.

Prenant mon temps, j'encerclais mes grandes mains chaudes, chaleureuses et bienfaitrices autours de celles d'Artémis, ses petites mains froides me remirent en question, elle avait traversé tout ce chemin, mettant en péril sa flotte et elle même pour venir me chercher alors qu'il aurait suffit d'un émissaire. J'essayai de lui ouvrir mon coeur en un sourire presque apaisant, serein, se voulant juste et baigné de tranquillité.



Mon regard ambré se voulait doux et compréhensif, je savais qu'elle voulait venir pour nous aider, nous prêter main forte mais également pour ne plus que le nombres de morts et de damnés surpasse celui des nouveaux-nés et de lendemains plein d'espoirs.
J’acquiesçais ma tête vers l'avant, je pense qu'elle avais compris, je tenais à elle et le monde avait besoin d'elle et de ces anges plus qu'à aucun moment. Elle ne devait pas subir plus de pertes qu'elle n'en avait déjà eus.

Je fermais solennellement mes paupières et laissais mes mains glisser des siennes, si douces et tièdes à la fois, était-ce un adieu? Mon coeur se déchirait.



Je me retournais pour aider un guerrier à porter ses armes, me retrouvant avec un gros sac de métaux sur les épaules.