Le soleil brillait déjà haut dans le ciel à mon arriver dans la grande ville d’Alexandrie. Il faisait chaud, mais pas plus que de là où je venais. La ville et le sanctuaire n’étaient pas tellement éloigné l’un de l’autre après tout. Les deux sur l’équateur devait être sur la même lignes, dans une zone climatique tempéré. J’étais entouré peu à peu de grand bâtiments, la plupart avaient gardé leurs styles antiques, de l’époque où Alexandre le grand avait nommé cette ville en son nom, pour montrer qu’il avait presque réussi à conquérir le monde.  Il y avait aussi entre les dédales sinueux une légère odeur d’embruns qui tourbillonnais charrier par les vents qui soufflait doucement dans les rue, venu depuis la mer et portant avec lui cet odeur douce et salé que devais avoir l’onde qui bordait la ville.
J’aurai beaucoup apprécier aller me baigner et prendre du bon temps, mais je n’étais pas là pour ça, j’avais une mission, pas pour le sanctuaire au quel j’étais officiellement affilié, non j’étais parti de là-bas sans rien dire à personne, c’était une mission personnelle. J’avais appris depuis peu la mort de Milo mon maître, j’en ressentait de la peine, une douleur lancinante qui ressemblait à un léger brouillard qui tombe parfois le soir sur la campagne. Ce n’était pas un sentiment habituel pour moi, je n’aimais pas ça. Dans mon ancien monde, on ne se souciais pas de la mort des autres, ils étaient morts, alors tant pis pour eux, c’est qu’il avait fait le mauvais choix dans leur lutte pour la survie, la fin de leur vie servirait à quelqu’un d’autre pour subsister certainement. Jamais je n’aurai cru que quelque chose comme cela m’aurai affecté. C’était un sentiment fait pour les gens de ce monde, pas pour moi un Némésis, je m’étais même fait une promesse, celle de payer ma dette envers Milo qui m’avait sauvé la vie quand j’avais décidé de ne plus me mêler aux guerres sainte et aux combat entre divinité, laissant mon peuple coincer dans son monde sombre et dévasté, ne pensant plus qu’a moi-même, content d’être en vie et dans un nouveau monde. Quand il m’a sauvé, je me suis réveiller. Je ne peux pas abandonner mes semblables comme ça, il fallait que je trouve un moyen d’ouvrir un passage pour qu’il débarque dans ce monde. Bien sûr cela impliquerai que je trahisse le sanctuaire et l’homme qui avait donner une partie de sa vie et de son sang pour la mienne. J’ai donc décider d’aider le sanctuaire un temps pour payer ma dette envers mon maître décéder. J’avais honte de ça, sa voulais dire tourner le dos à ma patrie que j’avais déjà abandonner trop longtemps, pris de culpabilité, j’avais décidé d’enquêter sur ce monde, sur les divers catastrophes survie aux cours des siècles, peut-être que l’une d’elle me donnerai des indices sur la façon de faire venir mes camarades ici.

-Te voilà enfin grande bibliothèque d’Alexandrie.

C’est ici que j’avais décidé de commencer mes recherches, la bibliothèque du temple du Verseau que j’avais fouiller un peu avant, indiquais ici un lieu de savoir immense où était quasiment contenu tout le savoir de l’humanité et même quelques ouvrages qui concernait les manipulateurs du cosmos. J’avais l’intuition que je trouverai quelque chose ici.
J’entais dans la grande tour rendue presque blanche par la lumière du soleil qui venait la frapper directement de ses rayons. C’était assez impressionnant comme construction, presque fascinant, ce bâtiment énorme, richement décoré, qui avait survécu à tous les assauts du temps. J’entrais, passant par la grande porte dont les ventaux doubles présentaient des sculptures en rond-de-bosses qui lui donnait une grandeur et une prestance éblouissante, on savait que l’on entrain dans un lieu important. La lumière du soleil diminuait peu à peu alors que je m’enfonçais dans les méandres de la grande bibliothèque. Mes yeux mirent quelques secondes à s’habituer à la luminosité, quelques secondes où j’avais été vulnérable à une attaque, je restais sur mes gardes, toujours, les vestiges de ma vie de combattant dans un monde apocalyptique qui ne m’avaient pas quitté. Je ne savais pas du tout où j’étais ni ce que je cherchais. Je regardais autour de moi, de grandes armoires s’élevait en hauteur, toutes remplis de livres diverses, il y avait des centaines de pièces, des centaines de dates, il y avait même des parchemins qui semblait d’un âge très dépasser dans certains endroits … par où commencer, il n’y avait pas une personne à qui demander ? Je me sentais seul et presque perdu, c’est peut-être pour cela que quand j’ai aperçu quelqu’un, assis sur un banc dont le dossier rouge était presque du même ton que les cheveux du jeune homme, il lisait visiblement un livre, dont les pages jaunies semblaient prêtes à partir en poussière à chaque instant. Je m’approchais de lui, a pas de scorpion, puis je posais une de mes mains sur son épaule, je lui souris au mieux, un sourire qui était un tantinet carnassier, mais qui se voulait professionnel, un sourire d’avocat de la défense qui sais que son client est coupable, mais qui se fiche de ce qu’il a fait tant qu’il est payé.

-Hoy, excuse-moi, mais je suis complètement perdu ici. Toi t’a l’air d’un habitué.